Littérature
Sages et sagesse

Certes, la littérature funéraire et religieuse égyptienne est considérable, par les écrits sur papyrus comme sur les écrits gravés dans la pierre des lieux de cultes ou les tombes. Mais, tout comme nos poètes et nos écrivains nous ont laissé des oeuvres qui font l'une des richesses de notre civilisation, l'Egypte au court des millénaires de son histoire, a connu également des poètes des écrivains de grand talent.

Avant de tomber sous la domination d'Alexandre, en 332 av. J.C., et de s'engloutir dans la mouvance hellénistique où elle perdra graduellement son identité, l'Egypte aura connu plus de 3000 d'histoire !
La richesse et la diversité de cette civilisation dont la durée reste unique, ne cesse de nous étonner de puis que Champollion, au début du 19ème siècle, à retrouvé le secret de son écriture. C'est ainsi que des textes merveilleusement conservés nous livrent peu à peu, une littérature immense qui est la mémoire d'un grand peuple disparu.

Des romans, des contes, des chants, des hymnes, des poésies et bien sûr des prières ont été le décor culturel de cette civilisation également, et bien que le temps nous prive d'oeuvres à tout jamais perdues, il reste certainement beaucoup de choses merveilleuses à découvrir, car enfouies sous le sable au fil des siècles qui nous éclaireront encore plus sur les sages et la sagesse d'Egypte
.

J'ai appris dernièrement :
- Qu'au Nouvel Empire, les stiches des poèmes étaient indiqués sur les papyrus écrits en hiératique, par un point rouge placé au-dessus de la ligne, en une forme de ponctuation.

- Que la numérotation que nous donnons aux chapitres du Livre des morts (dont le nom véritable est (début des) formules pour sortir au jour) n'a jamais été établie par les égyptiens, puisque ces derniers ne numérotaient pas les chapitres de leurs oeuvres, tout comme les pharaons qui ne portaient pas de numéros, ce n'est que par commodité que nous le faisons.

Par ailleurs, tous les livres funéraires ne comportent pas le même nombre de chapitres.
Très souvent, ne sont utilisé uniquement les parties que l'on pensaient les plus efficaces.

Enfin il faut dire que le Livre des Morts, emprunte des formules aux Textes des pyramides, aux Textes des Sarcophages, mais que bon nombre de formules datent du Nouvel Empire. Ce n'est qu'à la XXVIe dynastie que ce que nous nommons des chapitres, se suivent dans un ordre assez régulier.

Ceci m'a été indiqué par l'un des derniers véritables scribes. Il sait, chose exceptionnelle, écrire en hiératique.
C'est un artisan de l'écriture, des hiéroglyphes et des illustrations, héritier d'une tradition aussi ancienne que le dieu Thôt lui-même, vous procurer le catalogue de ses oeuvres, sur le site suivant :  http://
www.papyri.com

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