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Les rites étant par essence répétitifs, chacun faisant écho au précédent. Ainsi, le rituel permet de structurer le passé que les égyptiens vénéraient profondément.
La conviction que le monde était parfait et idéal à sa création, impliquait que le changement voire l'évolution n'étaient pas nécessairement à considérer comme une avancée ou un progrès, mais bien plutôt comme une déviation indésirable voire un danger.
Tant que la répétition invariable des actes, des rituels, permettait la "re-création" perpétuel des événements, l'état idéal de l'univers était préservé.
Ceci peut expliquer pourquoi une civilisation si brillante, avec plus de trois mille ans d'histoire, n'a pas, ou très peu évoluer socialement et spirituellement.
Mais vouloir comparer cette civilisation à la autre est voué à l'échec par avance, tant l'approche philosophique est différente de ce qui nous est familier.
Le roi était la clé de voûte de la vie rituelle de l'Egypte et c'était théoriquement lui, qui officiait dans tous les rites sacrés célébrés dans tous les temples du royaume. Evidemment dans la pratique, les prêtres suppléaient au roi, et accomplissaient les dévotions quotidiennes. C'est toutefois le roi qui est représenté sur les illustrations, représentant les rites d'offrandes sur les édifices religieux. Même les offrandes funéraires pour le "Kâ" d'un particulier sont faites au nom de pharaon.
Le rite certainement le plus important était celui de la "présentation de Maât" la déesse personnifiant l'ordre et la justice. C'est pratiquement toujours le roi qui est représenter faisant l'offrande d'une plume, symbole de la déesse, aux dieux, exprimant ainsi la promesse sacrée de maintenir l'ordre et la justice dans l'Empire.
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