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L'importance des rites est liée à une vision de l'univers en terme de dualité, il y avait tension permanente entre les contraires qu'étaient le bien et le mal, la lumière et l'obscurité, la stérilité et la fertilité l'aridité du désert et l'humidité de la vallée du Nil, et surtout l'ordre "maât" et le chaos "isfet". La nature y participait par : le lever et le coucher quotidien du soleil, la ronde des saisons, la crue et la décrue annuelles du Nil.
Si "maât" s'effondrait, il en résultait "l'isfet", quand par exemple la crue était mauvaise, c'était la famine. Les égyptiens en ont déduits que les mortels devaient par leur rites, tenter de maintenir l'équilibre de l'ordre cosmique et la bienveillance des divinités maîtresses de cet ordre.
Ces rites visaient en premier lieu à entretenir l'image de la divinité, et lui offrir subsistance et aliments.
Le fait de représenter une chose, un animal, un être humain, un dieu, c'était le créer, lui donner vie, ou prolonger son existence de façon magique, par exemple, si un animal dangereux était représenté soit il n'était pas dessiné en entier, soit encore il était blessé d'un couteau, pour éviter qu'il soit dangereux.
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