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Le rituel quotidien du temple, était la cérémonie la plus constante et ordinaire, elle s'accomplissait à l'aube, à midi et le soir. C'était le rituel essentiel à la subsistance du dieu dont la statue était dans le sanctuaire. Il ne faudrait pas considéré les égyptiens comme idolâtres, ce n'était pas la statue qui était le dieu, mais on pensait que l'esprit de la divinité l'habitait.
Il faut toujours se souvenir que faire une représentation d'un dieu, suffisait à le rendre réel et vivant.
Les actes de dévotion des prêtres ne visaient pas seulement honorer le dieu mais à purifier la statue pour inciter la divinité à y demeurer et exaucer les prières qui lui étaient adressées.
Les représentations multiples des scènes d'offrandes donnent une idée précise de ces rites sans toutefois révéler l'ordre dans lequel ils étaient pratiqués. Par contre elles nous apprennent que si c'était un prêtre qui officiait, il devait se présenter devant le dieu en disant "c'est la roi qui m'envoie".
Chaque matin, après les rites de purification, qui consistaient notamment en ablutions avec de l'eau et du natron, l'officiant éventuellement accompagné d'autres prêtres ayant le niveau de pureté requis, et d'un choeur de prêtresses, brisait les sceaux sur la porte du sanctuaire et pénétrait dans le saint des saints.
Des prières étaient dites et on faisait brûler de l'encens, pour les uraeus, images protectrices mais potentiellement dangereuses de cobras dressés, qui ornaient le naos.
Le prêtre allumait ensuite une torche qui devait symboliser lever du soleil donc le renouveau et qui éveillait la divinité.
Suivait à nouveau prières, encens, et sortie de la statue du naos, elle était dévêtue, nettoyée, purifiée, à nouveau encensée. Elle recevait de nouvelles onctions de baumes et de parfums, des vêtements propres, des offrandes, puis à nouveau de l'encens les onguents, etc. ... Elle était ensuite réenveloppée de lin blanc très fin, puis replacée dans le naos, dont les portes étaient refermées pieusement et scellées jusqu'au lendemain.
Collectivement ou bien individuellement, les rois du passé demeuraient honorés par des cérémonies rituelles. Ces cultes royaux se composaient d'offrandes de nourriture, boissons, parfums, encens et fleurs, ainsi que de prières au "Kâ" des défunts pour qu'ils acceptent ces offrandes.
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