Les agents du chaos
serpents et scorpions - page 2/2

Horus secrètement et ainsi le protéger de son ennemi mortel Seth.
Approchant d'un petit village, Isis voit une femme qui manifestement a observé l'étrange procession et qui ferme brusquement la porte de sa riche demeure.
Isis est aimablement reçue dans leur humble logis par la femme d'un pauvre pêcheur.
Les scorpions étaient offensés par l'attitude de la femme riche envers Isis et, l'un d'eux se glisse dans sa somptueuse maison, pique son fils et de plus, son venin met le feu à la maison.
Folle de douleur, la femme riche parcourt les rues, en hurlant, s'arrachant les cheveux, ne s'arrêtant de courir en tous sens que pour s'effondrer en pleurs, et se couvrir la tête de la poussière du chemin.
La déesse-mère Isis prend pitié, déclenche alors un orage formidable pour éteindre l'incendie et prononce une formule magique pour guérir l'enfant.
Prise de remords d'avoir fermé la porte à Isis, et éperdue de reconnaissance, la femme riche donne alors tous ses biens à la femme du pauvre pêcheur.

Dans ce récit superbement moralisateur, on retrouve curieusement les principes édifiants des paraboles bibliques : 
- L'enfant sauvé par Isis est implicitement identifié à son propre fils, Horus, comme Marie tente de protéger son fils Jésus, de son ennemi mortel le roi Hérode en fuyant en Egypte.
- La charité est plus fréquente chez les pauvres que chez les riches.
- La générosité trouve sa propre récompense.

et pourquoi ne serait-il pas "plus facile pour un pauvre d'entrer au Paradis, qu'à un riche de passer par le chat d'une aiguille" !
Pour surprenant que cela soit, il n'en reste pas moins que les traditions, et Mythes égyptiens font partie intégrante, des racines de religions, qui verront le jour plus tard, avec l'apport de traditions et mythes venus d'autres horizons.

Dans le récit ci-dessus, est évoqué aussi un orage, contre nature dans un pays sec comme l'Egypte, C'est là le signe de la perturbation de l'ordre universel par un élément malencontreux.

Le pharaon est ici représenté en Osiris, et porte au front le serpent, symbole de maîtrise des forces du mal.
(Abydos)

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