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Lac Nasser (suite) :
Le recul du delta face à la mer (30 m / an) et l'augmentation de la salinité des terres impose d'imposantes et constante irrigations.
Augmentation terrible et endémique de la bilharziose, maladie provoquée par des vers parasites, 1 cas sur 10 est mortel, causée par le non assèchement des rigoles d'irrigation, seul un assèchement de trois semaines minimum, parvient à éliminer ce parasite.
Face à cela , les avantages :
Indépendance énergétique.
Régularisation du débit du fleuve et élimination des crues catastrophiques et des sécheresses périodiques.
Assurance de profiter de 400 000 ha de rizières au lieu de 150/160 000, jusqu'à 350 000 ha selon le niveau du Nil.
Stabilisation du niveau du fleuve augmentant sa navigabilité, création du deuxième plus grand lac du monde, qui à permis de donner accès à quelques temples antiques de Haute Nubie, par voie de croisière, qui sans cela n'étaient pratiquement pas accessibles, de plus le lac est très poissonneux, 34 000 t par an, tempéré par le fait que la région soit sous-peuplée, donc de faible rentabilité ...
Anecdote :
Quand, touristes, nous étions sur le Haut-Barrage, il nous était interdit de filmer ou de photographier autre chose que le décor et l'horizon, surtout pas les installations techniques !
Pourquoi ? ...
Parce que le barrage est classé "Secret Défense".
En effet, si un attentat ou un acte de guerre s'attaquait au barrage et arrivait à le faire sauter, ce sont 6 années de débit du Nil qui déferleraient sur l'Egypte et qui détruiraient toute la vallée du Nil, selon notre guide, arrivée au Caire (à env. 800 km d'Assouan), la vague serait encore haute de 7 mètres !!! ...
Alors, le barrage : Bon ... Mauvais ... Qu'en penser ? ...
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