Textes des Pyramides. Expression utilisée par les égyptologues pour définir les premiers textes funéraires égyptiens connus, inscrits dans les pyramides des rois et des reines de l'Ancien Empire. La plus ancienne version se trouve dans la chambre funéraire de la pyramide du roi Ounas (2371-2350 av. JC) à Saqqara et comprenant environ huit cents formules. Les Textes des Pyramides ne constituent pas quelque chose d'homogène, mais plutôt une libre compilation variable de formules, d'hymnes, de litanies et de textes magiques qui ont pour thème ta survie du pharaon dans l'au-delà.

Textes des Sarcophages. Expression utilisée par les égyptologues pour définir un vaste ensemble de textes religieux formé de nombreuses formules indépendantes qui étaient surtout inscrites, selon une sélection changeante, sur les sarcophages de la Première Période Intermédiaire et du Moyen Empire. Inscrits ou peints sur les cercueils, ces textes s'inspiraient de plus de onze cents formules, remontant elles-mêmes aux Textes des Pyramides (voir ci-dessus) de l'Ancien Empire, dont ils étaient dérivés. Ces formules étaient aussi accessibles aux personnes non royales, elles servirent de base au Livre des Morts et aux Guides de l'au-delà du Nouvel Empire. Elles devaient aider le défunt dans sa résurrection et sa vie posthume, et lui décrire les champs des bienheureux auxquels il accède dans l'au-delà (voir Livre des deux Chemins).

Théophore. (grec " porteur du dieu ") Type de statue représentant un personnage debout, assis on agenouillé qui porte devant soi une statue d'un dieu, généralement de petit format. Attestées à partir du Nouvel Empire, ces statues jouirent d'une grande popularité à la Basse Epoque ; elles étaient placées à l'intérieur des temples.

Thinite. (adjectif) relatif à l'époque thinite, c'est-à-dire aux deux premières dynasties. Les rois de la 1^ère  dynastie seraient en effet originaires de la ville de Thinis, près d'Abydos en Haute-Egypte.

Titulature royale.  Ensemble des cinq noms officiels portés par le pharaon ; hormis le cinquième donné à sa naissance, ces titres lui étaient attribués le jour de son intronisation. (cette titulature comportait : le nom d'Horus " le " nom de Nebty (ou des Deux Maîtresses) " le " nom d'Horus d'or ", le nom de couronnement et le nom de naissance les deux derniers inscrits dans des cartouches. La titulature mettait en évidence les liens qui unissaient les différents pharaons aux principales divinités d'Egypte, tout en constituant une sorte de programme politico-religieux pour le souverain régnant.

Tombeau d'Osiris.  Selon le mythe osirien, les différents membres du dieu furent inhumés dans des tombeaux disséminés à travers tout le pays. En de nombreux lieux furent ainsi érigés des tombeaux d'Osiris , dont quelques-uns sont attestés par des sources écrites ou des fouilles. Considéré également comme un Osiréion, le grand cénotaphe de Séthi 1^er à Abydos, présentait sans doute la forme caractéristique de ce type de sanctuaire : le sarcophage était placé dans une salle à piliers surmontée d'une butte primordiale plantée d'arbres.

Tore.  Moulure cylindre qui servait à l'origine à protéger les arêtes vives, particulièrement fragiles des monuments de briques, le tore fut ultérieurement transposé dans la pierre. Placé à l'horizontale, le tore marque le départ de la corniche à gorge. On le