Table d'offrandes. Associée au culte funéraire comme la fausse-porte, principal lieu de culte de la tombe, cette dalle de pierre servait à recevoir les offrandes destinée, au défunt. Elle comportait généralement des cupules (sorte de petites coupes) pour les aliments et les boissons, et des représentations en haut relief des offrandes classiques comme les pains de toutes sortes.

Talate. (mot arabe " trois ") Bloc de pierre. d'une largeur de trois palmes et dont le module équivaut à peu près à celui d'une brique (52x26x24 cm env.) Ces blocs de pierre en calcaire ou en grès, de moindres proportions, ne furent employées que sous le Nouvel Empire pour la construction des temples d'Akhenaton ; les plus connus sont ceux qui ont été retrouvés à Karnak et à Tell el-Amarna. Les talates provenant du complexe d'Aton érigé dans la partie occidentale du site de Karnak, furent réemployés dans les constructions ultérieures du temple d'Amon-Rê, en particulier sous Horemheb lors de l'édification du IXe pylône (fin de la XVIII' dynastie). Aujourd'hui, au moyen de techniques de pointe, des chercheurs ont réussi à assembler virtuellement sur ordinateur, un grand nombre de ces blocs et à reconstituer plusieurs scènes.

Talent (d'or).  Unité de poids et de monnaie de la Grèce antique. Fixé à 11 g, le poids du talent d'or fut réduit ultérieurement à 8,1 g. Il existait également des talents d'électrum et d'argent. Les premiers talents d'or égyptiens portant l'inscriptions I\Iébou-néfer (" or le meilleur ") furent frappés à la XXXe dynastie sous les règnes de Téos et Nectanébo Il.
Rappelons que l'Egypte antique avait depuis toujours aucune monnaie et commerçait par le troc, le deben, autre unité de poids était cependant parfois utilisée pour facilité certaines tractations ou estimations sans représenter toutefois une monnaie en tant que telle, mais plutôt une sorte d'unité de compte. 

Temenos.  Aire sacrée entourée d'une enceinte qui, à côté du temple principal, pouvait abriter plusieurs édifices cultuels.

Temple de millions d'années. Expression égyptienne désignant les temples, notamment du Nouvel Empire, dans lesquels le pharaon était vénéré sous la forme de statues cultuelles et étroitement associé au culte des dieux. Ces cérémonies devaient assurer la pérennité du règne et la vie éternelle du pharaon, appelé à dominer la Haute et la Basse Egypte pendant des " millions d'années ". Les temples funéraires des rois du Nouvel Empire, à Thèbes, constituent une forme particulière de ce type de " temple ".

Temple funéraire.  Désigne deux types de temples différents :
1. Les temples rattachés aux pyramides des rois de l'Ancien et du Moyen Empire, dans lesquels étaient célébrés les rites du renouvellement éternel des pouvoirs du pharaon (voir Heb-sed) et le culte funéraire royal .
2. Les temples du Nouvel Empire situés dans la nécropole thébaine qui se distinguent du premier groupe tant par leur architecture que par leur liturgie. Le culte royal y est ici célébré à travers le culte de la statue du pharaon, associé à celui du dieu Amon de Karnak. (voir Temple de millions d'années).

Temple-reposoir.  Voir chapelle-reposoir