Glossaire

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Carthame. Plante dont les pétales fournissent une substance jaune hydrosoluble, et une substance rouge uniquement soluble dans l'alcali. Elle servait notamment à teindre les tissus. De ses graines, était extraite une huile alimentaire, alors que ses fleurs permettaient de confectionner de, guirlandes destinées aux offrandes.

Cartouche.  Encadrement ovale du nom de couronnement et du nom de naissance des pharaons (voir titulature royale,. Il s'agissait à l'origine d'une corde dont les extrémités nouées sont généralement représentées par un trait horizontal, perpendiculaire à l'ovale. La forme circulaire ou ovale, symbolisait l'éternité et plaçait le porteur du nom sous la protection magique des dieux. (voir Boucle -shen).

Cataractes. Terme d'origine grecque désignant les chutes d'eau sur le Nil dans la partie nubienne de son cours. En six endroits entre Assouan et Khartoum la roche dure du désert oriental perce le grès du lit du Nil pour former des barrières rocheuses s'étirant sur plusieurs kilomètres. Depuis les temps les plus anciens, la Première Cataracte d'Assouan constituait la frontière naturelle entre l'Egypte et la Nubie.

Cénotaphe. (du grec tombeau vide ") Désigne un monument Funéraire élevé en un site distinct du lieu d'inhumation ; ce mot est non seulement utilisé pour ces tombes factices mais aussi pour tout monument dédié à la commémoration d'un défunt. Les plus célèbres cénotaphe (au sens strict) sont ceux d'Abydos : au Moyen Empire, de riches particuliers venus de toute l'Egypte 'y firent construire des chapelles ornées de stèles pour prendre part aux fêtes célébrées chaque année, en l'honneur d'Osiris (voir Abydos).  Au Moyen et au Nouvel Empire furent aussi construits en ce lieu des cénotaphes royaux dont le plus fameux est celui de Séthi Ier situé derrière son temple (connu aussi sous le nom d'Osiréion ou de Tombeau d'Osiris).

Chadouf.  Elévateur d'eau de conception très simple attesté à partir de la XVIIIe dynastie il était formé d'un long balancier muni d'un récipient à l'une de ses extrémités et à l'autre d'un bloc d'argile servant de contrepoids. L'eau ainsi puisée dans des puits ou des canaux servait surtout à l'irrigation des jardins.

Chapelle-reposoir.  Nom donné généralement à de petits édifices cultuels placés sur le chemin des grandes processions dans lesquels on déposait provisoirement la barque contenant la statue cultuelle du dieu ou du pharaon. La région thébaine a conservé nombre d'entre eux. Ces chapelles peuvent présenter des formes très diverses : kiosque, temple à déambulatoire, ou édifice tripartite.

Chevet. Appui-tête dont se servaient les Egyptiens en premier lieu pour se protéger, la nuit, de tout reptile ou insecte et sur lequel ils plaçaient leur tête ou plutôt leur cou sur le côté. Le chevet, en général en bois ou en pierre, est composé d'un socle plat, d'un support et du repose-tête proprement dit, de forme incurvée adéquate à épouser les contours de la nuque sur lequel on posait une étoffe pliée plusieurs fois.  Attestés de l'Ancien Empire à la Basse Epoque, les chevets, retrouvés en très grand nombre dans le mobilier funéraire des tombes royales et privées dans lesquelles ils sont également maintes fois représentés, présentent des exécutions et des décorations diverses.

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